Bonjour, pour faire suite à mon premier message, les extractions sont toujours annulées car les restrictions et distanciations sociales ne me permettent pas de vous accueillir.
La plupart des extractions de vos ruches ont ou vont avoir lieu d’ici le 30 Juin. J’essayerai de vous faire un compte rendu détaillé mais cela va me demander énormément de travail.
Si votre ruche n’a pas été extraite d’ici le 30 juin, je pense qu’il sera possible de vous accueillir car les règles auront certainement changées d’ici là. (pour tous les parrains qui ont pris cette option).
Concernant les visites, je pense qu’elles seront elles aussi possible pour tous ceux qui ont cette option à partir du 5-10 Juillet. Il faudra prendre rendez-vous le plus tôt possible lorsque je vous donnerai le feu vert.
Pas facile cette année…..
Bonsoir, quelques photos de quelques essaims que j’ai pu récupérer ici et là, en fonction des coups de fils reçu…. Cela n’a pas été de tout repos mais au moins j’ai pu en sauver quelques-uns car aujourd’hui, un essaim sans ruche n’a que très peu de chance de survivre.
Pourquoi un essaimage : Fin février, la reine reprend sa ponte dans la ruche. A partir de là, la colonie va de nouveau augmenter en population assez rapidement. Pour rappel, une reine peut pondre jusqu’à 2000 œufs par jour en pleine saison. Et donc, il peut très vite y avoir un manque de place dans la ruche. Si c’est le cas, la reine va se retrouver en rupture de ponte (impossible de pondre).
Quand Il y a trop de monde, cela pose beaucoup de problème : (gêne dans la communication entre les abeilles, problème d’espace dans la ruche, étouffement, rupture de ponte pour la reine…. Une ruche peut contenir jusqu’à 40 000 abeilles !! Et du coup la fièvre d’essaimage arrive dans la ruche (le cauchemar pour un apiculteur)
Généralement cela arrive en Avril ou Mai, après un épisode pluvieux suivi d’une belle journée ensoleillée. la moitié de l’essaim quitte la ruche avec la reine (vous pourrez voir une vidéo à la fin de l’article).
Très vite ce mini essaim se pose sur une branche, un poteau, volet roulant, généralement là où les éclaireuses leurs ont demandé de venir.
Rapidement les abeilles ventilent des ailes, pour l’envoi de phéromones, pour indiquer le nouveau logement à tout le monde.
Et le travail commence. Car il y a urgence. Il faut faire rapidement des alvéoles pour que la reine puisse pondre et pour que les butineuses stockent des réserves.
Malheureusement, Je ne peux pas être partout 🙂 et des essaims peuvent déranger. Et souvent, on les élimine…
Alors si vous observez un essaim d’abeilles, pensez à prévenir un apiculteur pour sauver cet essaim.
Voici donc quelques photos prises entre début Avril et hier soir…
Pour celui là par exemple, je coupe d’abord les branches gênantes,
Puis je coupe la branche pour prendre la grappe d’abeilles
Et je secou la branche dans la ruchette, le tour est joué.
Un autre sur un mur…
Et voici quelques vidéos d’essaims
Dans celle-ci, j’ai juste pris la reine que j’ai mis dans la ruchette. Quelques secondes après, les abeilles rentrent dans la ruche et font le rappel (vibrer des ailes en mettant le corps vers le haut sur le plancher d’envol)
un essaim qui vient d’arriver alors que je visitais mes ruchettes. Attiré certainement par la présence des abeilles, cet essaim a tout d’abord essayé de rentrer dans une ruche déjà occupé mais très vite il s’est rabattu sur un arbuste proche. J’ai vite mis une ruchette vide à côté avec des vieux cadres cirés. Elles l’ont vite repérée et elles l’ont adoptée.
Bonsoir, juste un petit message pour vous faire partager une initiative d’une école qui, après avoir peints quelques ruches il y a quelques mois, ont de nouveau réalisé une belle initiative que je trouve touchante et que je vous laisse découvrir…
Les plantes mellifères pour votre jardin et pour les abeilles et autres butineuses :
Les abeilles ont un rayon de butinage d’environ 5 km mais dès que les conditions météo sont mauvaises comme la pluie et le vent et bien sûr le froid, les abeilles ne vont pas très loin et vont privilégiées les plantes à proximité.
Voici un résumé des fleurs que je vous conseille trouvé sur le site de Rustica pour vous aider et qui sont des plantes idéales pour les abeilles:
Au début du printemps :Un prunus en fleur fournira du nectar et du pollen dès les premiers beaux jours. Pour la saison d’hiver, il faut privilégier les rares plantes qui fleurissent en cette saison : le laurier-tin, le lierre grimpant, le Mahonia.
Ail des ours
Nom latin : Allium ursinum.
Époque de floraison : d’avril à juin.
Hauteur : de 20 à 40 cm
Potentiel nectar : 3/5 (T), 4/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 2/5 (T), 4/5 (G), 3/3 (D)
Plante des sous-bois frais et ombragés, cette vivace bulbeuse aromatique procure du pollen et un nectar très concentré aux insectes pollinisateurs. Elle forme de vastes peuplements, très denses le long des ruisseaux. Son bulbe est excellent cru dans les salades. Ses feuilles se préparent sous forme de pesto et de soupe, ou comme épice dans les salades et les tisanes.
Sainfoin Cultivé
Époque de floraison : d’avril à juillet
Hauteur : de 80 à 150 cm.
Potentiel nectar : 5/5 (T), 3/5 (G), 2/3 (D)
Potentiel pollen : 5/5 (T), 3/5 (G), 0/3 (D)
Fabacéee fourragère, le sainfoin fleurit avec des grappes pédonculées de 20 à 60 fleurs de couleur rose. Ces dernières sont butinées par les abeilles, ainsi que par nombre d’insectes pollinisateurs. La production de nectar peut atteindre 0,9 mg par fleur à 22 ° C (condition optimale), et sa concentration en sucre varie entre 40 et 50 %.
NB: Attention à ne pas planter de Sainfoin D’espagne, Sainfoin d’Espagne (Gallega officinalis), cela revient à planter une plante invasive nuisible à la biodiversité floristique de nombreux espaces naturels. DONC A NE PAS PLANTER (merci Clément)
Trèfles
Époque de floraison : d’avril à juillet (trèfle incarnat), de mai à septembre (trèfle des prés), de mai à octobre (trèfle blanc)
Hauteur : de 15 à 50 cm.
Indispensables sources de nectar et de pollen (celui de trèfle blanc est de couleur brun-vert), les trèfles sont activement butinés par les abeilles lors de leur floraison. Celle-ci demeure toutefois capricieuse selon la météo. Certaines variétés (blanc, violet) peuvent en outre remonter si elles sont broyées après leur fleurissement : elles offrent ainsi un apport de nourriture au moment de la « trouée de floraison » estivale.
Sauge des prés
Nom latin : Salvia pratensis
Époque de floraison : de mai à août.
Hauteur: de 30 à 100 cm
Potentiel nectar : 5/5 (T), 5/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 1/5 (T), 3/5 (G), 3/3 (D)
Plante commune des pâtures, des pelouses et des prairies de fauche, sur sols calcaires, assez secs et bien exposés, la sauge des prés mérite le plus bel accueil au jardin de l’apiculteur. Elle possède un mécanisme de pollinisation original, avec une étamine à bascule. Outre son nectar et son pollen, ses fleurs serviront à décorer les salades.
Moutarde blanche
Nom latin : Sinapis alba.
Époque de floraison : de mai à septembre.
Hauteur : de 40 à 80 cm..
Potentiel nectar : 5/5 (T), 4/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 5/5 (T), 3/5 (G), 2/3 (D)
De la même famille que le colza (les Brassicacées), la moutarde blanche possède un potentiel nectarifère et pollinifère très élevé. Dotée d’une longue floraison, elle favorise un couvain tardif. Elle se sème dans tous les terrains et ne craint pas les mauvaises herbes.
Pissenlit
Nom latin : Taraxacum.
Époque de floraison : de mai à octobre.
Hauteur : de 20 à 50 cm.
Potentiel nectar : 4/5 (T), 5/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 5/5 (T), 5/5 (G), 3/3 (D)
Pour fleurir, le célèbre dent-de-lion doit bénéficier d’un temps chaud, humide et sans vent. Mais il peut donner des rendement très élevés, avec un nectar riche de 40 % de sucre dans le nectar. Attention à son miel qui cristallise très rapidement !
Mélilot blanc
Nom latin : Melilotus albus.
Époque de floraison : de juin à septembre.
Hauteur : de 50 à 150 cm.
Potentiel nectar : 5/5 (T), 4/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 5/5 (T), 2/5 (G), 2/3 (D)
Le potentiel mellifère de la plante demeure encore méconnu. Pourtant, mélilot vient du latin meli, qui signifie miel… Plante pionnière, cette Fabacée n’est pas compliquée à acclimater : elle pousse au bord des routes ou sur les talus.
Bruyères cendrés et carnée
Époque de floraison : de juin à octobre (bruyère cendrée), de novembre à avril (bruyère incarnate, bruyère des Alpes).
Hauteur : de 15 à 100 cm.
Dans les paysages de landes, la bruyère cendrée forme un superbe couvre-sol pour les plantes de terre acide. Implanter des ruches à proximité est intéressant pour la floraison tardive qu’elle offre ou lors du redémarrage de la colonie. La bruyère carnée est fréquente dans les pré-Alpes.
Phacélie
Nom latin : Phacelia tanacetifolia.
Époque de floraison : de juin à septembre.
Hauteur : de 50 à 120 cm.
Potentiel nectar : 5/5 (T), 5/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 5/5 (T), 1/5 (G), 2/3 (D)
Un remarquable engrais vert, à employer pour les “trouées de floraison” estivales, afin que les abeilles ne crient pas famine. Semez-la de manière échelonnée dès le printemps. Comptez ensuite six semaines jusqu’à la la floraison, qui dure longtemps.
Epilobe
Nom latin : Epilobium angustifolium.
Époque de floraison : de juin à septembre.
Hauteur : de 50 à 150 cm.
Potentiel nectar : 5/5 (T), 5/5 (G), 3/3 (D)
Potentiel pollen : 2/5 (T), 3/5 (G), 2/3 (D)
Silhouette des clairières et des lisières forestières, le laurier de Saint-Antoine se ressème abondamment et ne demande pas d’entretien. Ses grands épis se couvrent de fleurs, où les abeilles et les papillons viennent récolter nectar et pollen, de couleur violet.
Au niveau des arbres, Tilleul, Acacia, Châtaignier et fruitiers
Suite aux dernières déclarations de l’état et des mesures prises, il est quasiment impossible pour moi de maintenir l’extraction avec les parrains dans ma miellerie ou dans les entreprises et les visites sur les ruches. Je suis donc dans l’obligation à regret de procéder à l’annulation de ces activités jusqu’à nouvel ordre.
La saison est très précoce cette année et je vais déjà devoir extraire les premières ruches et je pense que d’ici la mi-juin, la totalité des ruches anciennes seront extraites.
J’essayerai de faire des photos et des vidéos de chaque extraction de chaque ruche. Je sais que cela ne remplacera pas la pratique pour ceux qui avaient choisi de faire les extractions et les visites.
Mon activité est devenue très compliquée depuis le début du confinement (mon stagiaire n’a pas pu venir ce qui entraîne une surcharge de travail) cumulé avec la garde de mes petits-enfants que je ne peux déléguer…
Mais malgré tout j’essaye de faire de mon mieux pour m’occuper de vos ruches et j’espère que vous comprendrai cette situation.
Bonsoir, au vu des dernières recommandations de l’Etat et au vu de l’avancer de la saison apicole, les extractions se feront certainement dans ma miellerie sans les parrains malheureusement. Les abeilles n’attendront pas la fin du confinement et/où la fin des mesures barrières. Même chose pour les visites des ruches.
Si toutefois les mesures étaient levées et que je puisse accueillir des parrains pour les extractions et organiser les visites, je ne pourrai certainement pas répondre à toutes les demandes par manque de temps.
Jerôme
Bonjour, un petit rappel sur le pollen.
Vous avez certainement vu des images d’abeilles avec des pelotes de pollen sur leurs pattes. Le pollen est l’élément mâle de la plante, élaboré dans les anthères au sommet des étamines.
Mais pourquoi ramène t-elle du pollen dans la ruche?
Tout d’abord c’est leur principale source de protéines et est très important pour le couvain. Le pollen est l’aliment principales des larves des larves. Mais comment les abeilles le récolte?
Ce sont les butineuses qui le récolte. L’abeille récolte le pollen d’une seule fleur, Elle ne mélange pas les fleurs généralement.
Elles vont de fleurs en fleurs (plus de 300-400 par sortie) et elles collectent sur leur corps les petits grains de pollen qui se collent sur leurs pattes ou sur leur corps.
Pendant les phases de vol, elle récupèrent les grains de pollen grâce à de petites brosses d’une de leurs paires de pattes. Ensuite, elles l’agglutinent en faisant des pelotes qu’elles accrochent aux « corbeilles » de leurs pattes arrières (10 à 30 mg).
De retour dans la ruche, les butineuses le stocke dans les alvéoles.
Mais comment MOI je fais pour le récupérer? Tout d’abord, quand je récolte du pollen, je ne mets la trappe à pollen que deux jours maximum pour ne pas provoquer une pénurie dans la ruche.
Puis je positionne une trappe à pollen devant l’entrée de la ruche.
Tout d’abord, j’habitue les abeilles à passer par la trappe.
Puis je positionne la grille. Sur cette trappe, il y a des petites trous pour que les abeilles passent mais pas le pollen 🙂
Voici le résultat après 1h30…. (il faut savoir que toutes les pelotes ne tombent pas dans le panier, seules les plus grosses sont prisent).
La première est une vidéo que j’ai filmé cette semaine en réalisant les visites de printemps de mes ruches, j’ai trouvé des habitants dans la ruche. Une maman avait fait ses petits dans une vielle ruche. Profitant de la protection de la ruche, avec tous les vieux cadres autour, elle a fait ses petits dedans…. Il va falloir trouver une autre maison et surtout elle a eu de la chance qu’il n’y ait pas d’abeilles sinon elle n’aurait pas tenu très longtemps
Sur la deuxième vidéo, vous verrez pourquoi les fossés sont importants pour les abeilles. Alors que sur le GAEC, il y a énormément de point d’eau pour les volailles et le bétail. Pourtant les abeilles préfèrent prendre l’eau dans les fossés.
Les abeilles préféreront boire l’eau sales dans les soucoupes sous les fleurs que l’eau propre disposé dans un bac.
L’abeille a besoin de beaucoup d’eau tout au long de sa vie pour élever les larves, pour produire de la gelée royales, pour refroidir la ruche (pour réguler la température), pour ventiler la ruche, . Les abeilles cherchent de l’eau, l’aspire e la stocke dans leur corps. Une fois arrivée à la ruche, elles régurgitent l’eau afin qu’elle soit utilisée. Vous pouvez faire l’expérience chez vous cet été. Pour récolter 1 litre d’eau, les abeilles doivent effectuer 40 000 voyages!!! Et selon les études les besoins annuels d’une ruche varient de 30 à 70 litres d’eau.
Bonsoir à tous, juste un petit message pour vous faire un petit point sur la situation liée au coronavirus.
Après plusieurs mois de pluie, les abeilles sont assez faibles et le retour des beaux jours réactive les ruches. Les visites des ruches sont donc obligatoires pour réaliser la visite de printemps et permettre à l’essaim de repartir rapidement dans de bonnes conditions. Que ce soit les ruches des parrains ou bien les ruches présentes dans les sociétés, je n’ai pas le choix et je dois donc réaliser les visites en fonction des dérogations que je vais pouvoir avoir.
Concernant les étiquettes (nom du parrain) sur les ruches, j’aurai forcement beaucoup de retard puisque mon prestataire à fermer son entreprise le temps du confinement.
La création des essaims va forcement elle aussi être perturbée mais je ferai au mieux.
Je ne pourrai pas non plus faire autant de photos ou comptes rendus que j’aimerai.
A bientôt en espérant que la situation revienne à la normal rapidement.