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Plan pollinisateur

Voici le compte rendu publié par le syndicat des apiculteurs:

Plan Pollinisateurs
Un manque d’ambition préoccupant

Après des mois d’attente, le Plan Pollinisateurs publié ce 20 novembre se révèle trop peu ambitieux pour garantir une réelle protection de la faune pollinisatrice.
Souvent trop floues et ambigües, certaines dispositions du texte, relatives notamment à l’arrêté « abeilles » nécessitent, pour nos organisations, d’être clarifiées.
Le fléchage du budget de ce Plan, encore inconnu, pose également question.

Si certaines mesures répondent aux attentes des apiculteurs – comme le soutien à la lutte contre le frelon asiatique, réclamé de longue date, l’aspect règlementaire en matière d’utilisation des traitements pesticides en période de floraison nécessite une réécriture.
Car cet arrêté « abeilles » s’avère déterminant pour l’avenir de l’apiculture et de la faune pollinisatrice.

Les avancées réglementaires majeures, favorables à la biodiversité et qui représentent une réelle victoire d’étape pour les apiculteurs, sont, en particulier :
– L’extension de la réglementation à toutes les familles de pesticides : herbicides et fongicides – en plus des insecticides et acaricides.
– La clarification de l’étiquetage des pesticides, qui portait à confusion. Les produits ne bénéficiant d’aucune dérogation d’usage devront dorénavant afficher « Dangereux pour les abeilles. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer durant la floraison et ne pas utiliser sur les zones de butinage ».

Nous déplorons cependant que le texte n’ait pas appliqué l’ensemble des recommandations de l’Anses publiées dans son avis du 5 février 2019 ; celle limitant les horaires de traitement phytosanitaire, en particulier.
Alors que l’Anses préconisait de limiter les horaires de traitement phytosanitaire en floraison à partir du coucher du soleil et dans les trois heures qui suivent, le texte autorise les traitements bénéficiant d’une dérogation deux heures avant le coucher du soleil, sans y associer aucun critère de température extérieure maximum, ni aucune mention d’absence des pollinisateurs pendant cette période.

Nous déplorons également l’autorisation accordée aux agriculteurs de traiter « sans contrainte horaire » jusqu’à juillet 2022 alors que l’entrée en vigueur de l’arrêté «abeilles » est fixée au 1er janvier prochain…

Nos organisations, prioritairement concernées et qui n’ont pas cessé d’apporter leurs contributions, ont cependant été tenues à la marge des discussions. Elles demandent donc que soient réécrit cet arrêté en tenant compte des graves manquements identifiés.

Nous continuerons d’exercer la plus grande vigilance sur le financement de ce Plan et sur sa mise en œuvre, notamment sur l’axe 6 relatif aux pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs, dont les clés ont été confiées… aux représentants de l’agriculture chimique !

Frank ALÉTRU, Président du SYNDICAT NATIONAL D’APICULTURE (SNA)

Béatrice ROBROLLE, Présidente de l’association TERRE D’ABEILLES

Frelon oriental détectée à Marseille

Article de France Info….

Faut-il s’inquiéter de la présence du frelon oriental détectée à Marseille ?

Pour l’heure, les scientifiques en savent peu sur l’arrivée de ce nouveau frelon à Marseille (Bouches-du-Rhône). Franceinfo a interrogé l’entomologiste Quentin Rome.

Un frelon oriental, comme ceux découverts à Marseille (Bouches-du-Rhône) en octobre 2021. (Ecotonia)

Il est roux avec des taches jaunes sur l’abdomen. Le frelon oriental, de son nom scientifique Vespa orientalis linnaeus, a-t-il élu domicile à Marseille ? C’est la question que tentent d’élucider les chercheurs, après la découverte d’une colonie début octobre. Pour l’heure, les scientifiques en savent peu sur ces nouveaux venus dans l’Hexagone. L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) invite d’ailleurs les personnes ayant observé ces frelons à remplir un formulaire de signalement pour en apprendre plus.

Comment reconnaître cette espèce ? Est-elle dangereuse ? Va-t-elle s’implanter sur le territoire français ? Franceinfo a interrogé l’entomologiste Quentin Rome, spécialiste des frelons à l’Office français de la biodiversité (OFB).

Franceinfo : Comment peut-on reconnaître le frelon oriental ?

Quentin Rome : C’est un frelon qui est plus proche morphologiquement du frelon européen que de son homologue asiatique. Il se niche dans des cavités et fait des nids peu populeux, contrairement au frelon asiatique qui fait des nids très populeux, en hauteur et en extérieur, accroché dans des arbres.

Physiquement, le frelon oriental est roux avec des taches jaunes sur l’abdomen. Le frelon asiatique est noir avec un anneau orange et des partitions jaunes. Quant au frelon européen, il est noir, avec des taches rouges et l’abdomen rayé noir et jaune.

Peut-il proliférer en France ?

Pour l’instant, on n’a aucune idée de la capacité d’expansion du frelon oriental, contrairement à ce qu’on peut lire un peu partout. Ce que l’on sait, c’est que ce frelon est naturellement présent dans le sud de l’Europe, dans le sud de l’Italie et dans les Balkans. On le trouve aussi en Afrique de l’Est et du Nord, et jusqu’en Inde.

Il a été introduit en 2013 en Andalousie (Espagne) et il est en train de remonter doucement vers le Nord avec le réchauffement climatique. Il y a également eu une introduction dans le nord de l’Italie et, depuis trois semaines, à Marseille. On sait également qu’il existe une colonie dans la cité phocéenne, puisque des ouvrières ont été capturées et qu’il y en a au moins une en cours de reproduction (on a déjà trouvé des mâles et des femelles dans l’environnement). Cependant, on ne sait toujours pas précisément où cette colonie est implantée.

Comment est-il arrivé à Marseille ?

On ne sait pas comment il y est arrivé, ni comment il a été introduit dans les autres pays européens. On sait toutefois que des reines de frelons ont été capturées à plusieurs reprises dans des cargaisons de fruits en Belgique et au Royaume-Uni. Il peut donc être transporté avec des fruits, mais on n’a pas d’informations supplémentaires.

Cette espèce est-elle dangereuse pour l’homme ?

Elle ne l’est pas plus que les frelons européens et asiatiques. Nous disposons de beaucoup de documentation sur son venin et sur ses réactions. Le frelon oriental est dangereux pour les personnes qui y sont allergiques et il faut faire attention aux piqûres dans la bouche. Pour les autres, il n’est pas plus nocif qu’une piqûre d’abeille. C’est une espèce pacifique, bien plus que son homologue européen. On peut s’en approcher sans problème. En revanche, c’est un grand prédateur des abeilles domestiques. Ce qui pose des problèmes pour les apiculteurs dans les pays où ce frelon est présent.

Les apiculteurs français doivent-ils s’inquiéter de la présence de ce frelon sur le territoire ?

Aujourd’hui, il est trop tôt pour le dire, car on ne sait pas s’il y restera. Si l’hiver est rigoureux, ou que ce n’est qu’une première colonie, peut-être qu’il ne s’implantera pas. Mais une colonie est déjà là, ce qui est quand même un mauvais signe. Pour le moment, on ne connaît pas les conditions qui favoriseraient son implantation. On commence à peine à travailler dessus.

Zoom sur notre partenariat avec la Prison de Nantes 😉

Bonjour à tous,

Comme vous le savez, Le Rucher du Champoivre a mis en place un  partenariat avec les détenus de la Prison de Nantes dans un projet de réinsertion !

Chaque année, un opérateur  se charge de mettre en pot le miel que vous allez ensuite recevoir lors de votre parrainage.

Un seul opérateur est sélectionné, chaque année, pour respecter tout le processus de mise en pot au sein de la prison. Nous leur proposons de se présenter au travers d’une lettre.

Dans celle-ci, ils peuvent parler d’eux, bien sûr ils ne sont pas obligés d’expliquer pourquoi ils sont en détention. Pour rappel, seuls les détenus pour raison administrative peuvent travailler avec nous.

Cette année, c’est Denis qui est en charge de ce travail à la prison, il nous a adressé deux lettres que nous souhaitons vous partager 🔎

                                                Lettre adressée à Jérôme                                               

    Lettre adressé aux parrains           

Il y a de nombreuses fautes d’orthographe, je vous prie de ne pas en tenir compte et de comprendre que l’objectif premier de ses lettres est d’en apprendre plus sur Denis 😉.

Pour en savoir plus sur notre collaboration, petit coup d’œil sur l’article paru dans l’Ouest France

A bientôt 👋

Etape importante concernant l’interdiction des néonicotinoïdes

Bonjour, un espoir concernant les néonicotinoïdes

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Communiqué de presse du 15/07/2021

Le Conseil d’Etat valide l’interdiction des néonicotinoïdes

Dans une décision du 12 juillet 2021, le Conseil d’Etat rejette les recours formés par l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) et 3 organisations deproducteurs contre le décret n° 2018-675 du 30 juillet 2018 qui interdit cinq substances actives de la famille des néonicotinoïdes présentes dans les produits phytopharmaceutiques. Ces recours visaient à mettre en échec l’interdiction des néonicotinoïdes prévue par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

Rappel des faits :
Le Parlement français a décidé en 2016, d’interdire définitivement les insecticides néonicotinoïdes, à compter du 1er septembre 2018 une interdiction générale depuis remise en question par l’actuel  parlement, qui a autorisé des dérogations sur les betteraves sucrières). C’est ce principe d’interdiction générale, voté en 2016 qui faisait l’objet d’un recours de la part des firmes productrices de pesticides, et d’associations agricoles qui leurs sont favorables. Le recours ne portait pas sur le fond, mais sur la forme. Les requérants arguant du fait que l’Etat français n’avait pas respecté les différentes étapes d’interdiction d’un pesticide, prévues dans le règlement européen. Dès lors, le Conseil d’Etat a saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), afin d’avoir son avis avant de rendre sa décision. Dans son arrêt du 8 octobre 2020, la CJUE a considéré que la procédure d’interdiction prévue par le règlement européen avait été respectée par la France. En ce lundi 12 juillet, le Conseil d’Etat a donc logiquement confirmé cette position, en validant la procédure d’interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Toutefois, le juge administratif ne se contente pas d’apporter une fin de non-recevoir aux firmes agrochimiques, mais en profite pour poser quelques éléments de fond en faveur des apiculteurs français :

1°/Le Conseil d’Etat rappelle dans son 9° considérant, que les insecticides néonicotinoïdes ont un impact majeur sur « de nombreuses composantes de l’environnement sur des organismes non cibles telles que les abeilles, les macro-invertébrés ou bien encore les oiseaux » et d’ajouter que l’agence européenne de sécurité des aliments « identifie un risque pour la santé humaine (incidence sur le développement du système nerveux) ». Le Conseil d’Etat ajoute que la Commission européenne partage ces préoccupations et que d’autres risques possibles ne sont pas à
éluder.
2°/Enfin, le Conseil d’Etat pointe clairement dans son considérant numéro 20, l’incapacité des firmes productrices de pesticides de venir apporter un quelconque « élément probant de nature à remettre en cause les données scientifiques attestant des risques liés à l’utilisation des néonicotinoïdes visés par l’interdiction ».

2°/ Depuis toujours, les associations environnementales comme Terre d’Abeilles et Générations Futures et les syndicats apicoles SNA et Unaf ont défendu l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Le SNA, par la voix de son avocat Maître François Lafforgue, se félicite de cet arrêt qui est l’aboutissement d’un long combat judiciaire, dans lequel les apiculteurs n’ont pas démérité. Pour Frank Alétru, président du SNA, « l’attitude jusqu’au boutiste de l’UIPP* démontre leur réelle volonté de ne pas accompagner dans les actes la transition agroécologique qui s’impose ; cette fois-ci, la justice a tranché ! ».
Cette décision constitue une étape importante dans la lutte contre les pesticides tueurs d’abeilles et redonne espoir à toute une filière, pour revenir à une interdiction générale de ces substances tueuses d’abeilles, en abrogeant les dérogations accordées pour l’enrobage
des semences de betteraves sucrières.

Contact presse: Frank Alétru
frank.aletru@snapiculture.fr

*UIPP : Union des Industries Phyto-Pharmaceutiques

La famine des abeilles en Pays de la Loire et en France

Lorsqu’il fait froid ou s’il pleut trop, on a toujours les mêmes reportages (on appelle cela des marronniers chez les médias) qui reviennent tous les ans. Soit on va voir les vignerons soit on va voir des arboriculteurs pour les pommes, pêches…
Mais on ne parle jamais ou quasiment jamais de la difficulté des apiculteurs car si les vignes, les fleurs des pommiers ou des cerisiers gèlent, n’oublions pas que les abeilles sont les premières impactées par ces conditions météo difficiles car sur quoi vont elles chercher leur nourriture? Sur les fleurs…

Voici le message reçu début Mai par l’observatoire des abeilles qui peut vous expliquer pourquoi la situation a été catastrophique pour les apiculteurs lors du Mois d’Avril et de Mai.

Depuis une semaine, une augmentation des signalements de famine a été constatée par l’OMAA sur certaines secteurs géographiques en Pays de la Loire.

Cette recrudescence des déclarations apparaît à une période difficile pour les colonies d’abeilles d’un point de vue climatique. Refroidissements, vents et pluies peuvent perturber leurs activités, les rendant plus fragiles et sensibles aux différents facteurs d’affaiblissement et de mortalité.

Nous vous invitons à vérifier l’état des réserves et l’état de santé de vos colonies et à signaler au guichet unique de l’OMAA toute anomalie constatée dans vos ruchers.

Contact : omaapaysdeloire@sngtv.org

Pour aider mes essaims à passer cette période très compliquée, je vais leur redonner du miel sur le couvre cadre pour qu’elles puissent combler le manque de nourriture. Ce n’est pas idéal mais indispensable face au climat en se moment.

Autre petit reportage intéressant réalisé chez nos amis bretons

Pourquoi cette année est-elle si meurtrière pour les abeilles ?

Par Virginie ENÉE

Les apiculteurs bretons tirent la sonnette d’alarme : dans la région comme dans tout le pays, la météo des six derniers mois a provoqué un effondrement des colonies d’abeilles, déjà fragilisées par les pesticides et les frelons asiatiques. On fait le point en cinq questions.

« Il n’y a plus de printemps, plus d’été, c’est dur d’être un apiculteur actuellement », souffle Philippe Jouan, président de l’association des Apiculteurs d’Ille-et-Vilaine et de Haute-Bretagne. Il raconte les conséquences d’une météo totalement déréglée depuis le début de l’année, en Bretagne comme ailleurs : « On a eu un mois de janvier très doux, favorisant la croissance du couvain (les futures abeilles), puis un épisode neigeux en février qui a empêché les abeilles de sortir de la ruche. Après cet épisode, on a déjà eu une mortalité importante. »

1. Pourquoi la mortalité des abeilles est-elle particulièrement élevée ce printemps ?

En mars et avril, la douceur est revenue, avant la survenue de gelées début mai, suivies d’un record de froid et de pluie jusqu’à la fin du mois. Un « yoyo des températures » qui fait geler de nombreuses plantes.

Du coup, « les abeilles n’ont plus rien à manger et doivent consommer miel et pollen stockés dans la ruche, mais nécessaires aux œufs pour éclore, poursuit l’apiculteur. On se retrouve, au moment de l’année où les abeilles ont le plus besoin de nutrition, dans une situation de famine. Et d’effondrement des colonies… »

Les apiculteurs observent une mortalité sans précédent dans leurs ruches. ( Photo : Thierry Creux / archives Ouest-France)

2. Les apiculteurs arriveront-ils à sauver leurs ruches et la production de miel cet été ?

Bonne question… En mai, les reines sortent normalement des ruches pour se faire féconder, et en créer de nouvelles. Autant dire que le froid et la pluie ne les ont pas aidées…

« Je reçois des coups de fil d’apiculteurs de toute la région qui me demandent s’ils sont les seuls à avoir subi de telles pertes, et à devoir repartir de zéro en juin, au moment ou de nouvelles colonies auraient dû remplacer celles qu’on a perdues », rapporte Philippe Jouan. Selon lui, « cela met en danger la production de miel d’été, qui sera inévitablement limitée ».

3. Au-delà des phénomènes météo, doit-on y voir une manifestation du dérèglement climatique ?

L’apiculteur en est persuadé. Les hivers sans gel se succèdent à ceux qui alternent températures printanières en février, et froid courant mai. Or, « le changement climatique est très défavorable à la biodiversité » qui tue les jeunes pousses sorties trop tôt et affame une partie de la faune. Une difficulté supplémentaire pour les abeilles, dont les colonies sont déjà fragilisées par les pesticides et les frelons asiatiques.

Le développement massif du frelon asiatique en Bretagne est une menace pour les abeilles. (Infographie : Ouest-France)

4. L’augmentation du nombre de frelons asiatiques est-elle si importante que cela ?

« C’est la cerise sur le gâteau : il stresse les abeilles qui sortent chercher du pollen au printemps, quand elles en ont le plus besoin. De peur d’être tuées, elles sortent moins et n’en ont plus assez. » Or, entre 2013 et 2020, le nombre de nids de frelons asiatiques détruits en Bretagne a été multiplié par quarante

« On est plus que jamais inquiets. Au-delà de la disparition des abeilles, c’est toute la biodiversité et donc celle de nos assiettes qui est en danger : sans pollinisation, pas de melons, courgettes, abricots, fraises… » L’apiculteur rappelle que la France importe déjà énormément de miel, faute d’en produire assez. « On a une baisse de production continue. »

5. Comment aider les abeilles ?

Il faudrait bien sûr diminuer drastiquement l’utilisation de pesticides sur les terres agricoles. Mais ce vœu de l’apiculteur étant pieu, sachant que les deux plans « écophyto » du gouvernement n’ont pas donné les résultats escomptés, Philippe Jouan songe à agir localement.

« On va contacter directement des agriculteurs pour leur proposer de laisser une bande d’un mètre de prairie de jachère fleurie le long de leurs champs. Ca aiderait les abeilles à trouver l’apporte protéinique qui leur manque. Car aujourd’hui, les abeilles ont faim. »

Lire aussi : Comment aider les abeilles au printemps ?

Chacun peut faire un geste pour les abeilles dans son jardin en n’utilisant pas de pesticides et en ne tondant pas un coin de jardin. (Photo : Ouest-France)

Chacune et chacun peut aussi, dans son jardin, préserver un talus, une friche, des ronces, un vieux tronc et herbes hautes dans un coin. Ne pas « tondre systématiquement, laisser du trèfle et des pissenlits, qui offrent nectar et pollen aux abeilles ». On peut enfin planter un massif de bourrache, bleuet, du thym, romarin ou encore de la sauge, qui en plus de faire le bonheur des abeilles, feront celui des cuisiniers.6

Au vu du mois de mai, la récolte de miel risque d’être impacté dû aux conditions climatiques et la famine présente dans les ruches en pays de la loire et en France

A bientôt 👋

Bonjour, veuillez trouver ci-dessous la description de la création de votre essaim.  Voici ci dessous le déroulement.

Tout d’abord, il faut une ruche donneuse. La ruche 42 est très populeuse comme vous allez pouvoir le voir ci-dessous.

Puis il faut prendre une ruchette (de la taille d’une 1/2 ruche) et la désinfecter à la flamme (comme celle-ci ci-dessous)

Puis nous amenons cette ruchette a côté de la ruche donneuse.
Il faut ensuite choisir deux cadres avec du couvain (œufs ou larves) de moins de 3 jours. En effet, les abeilles vont élever leurs reines à partir de la ponte fraîche de la reine.

Il faut donc sélectionner les cadres adéquates dans la ruche mère. Des cadres qui ont à la fois de la ponte fraîche mais aussi de la ponte naissante (c’est à dire que des abeilles vont naître, assurant le maintient d’une bonne population dans la ruchette pour élever les reines).
Choix cadre 2
Comme je l’indiqué plus haut, il faut repérer de la ponte fraîche. En gros plan, voici ce que cela donne.
Ponte 1 jour

Donc je sélectionne les cadres dans la ruche donneuse.

Puis on met ces cadres dans la ruchette en bois n°20 avec les abeilles mais sans la reine bien sûr. Et on enferme tout cela. La ruchette est amenée a au moins 5 kilomètres de la ruche mère pour éviter que les abeilles ne reviennent dans la ruche. Dans la ruche donneuse, deux nouveaux cadres sont installées. En cette période, les abeilles vont cirées très rapidement ces deux cadres pour que la reine puissent pondre très vite.

Se retrouvant sans reine, elles choisissent 3 à 8 œufs. Elles réalisent alors des alvéoles royales (cellules un peu plus grandes que celles des autres larves), et elles ne vont nourrir ces œufs qu’avec de la gelée royale. Cette substance est fabriquée par des glandes spécifiques de certaines abeilles.
La gelée royale est donnée à toutes les larves au tout début, puis les larves d’ouvrières passent à un régime de pollen et de miel uniquement. Pour une reine, elles n’ont droit qu’à de la gelée royale.
3-5 jours après cette division, il faut aller vérifier que les abeilles ont bien commencé à élever des reines (entre 5 et 10 en moyenne).

Jérôme

SI vous cherchez une décoratrice d’intérieure, ma pitite femme est là :-)

Bonjour,
De manière très exceptionnelle, je tenais à vous partager le travail de l’entreprise Atelier Rémanence basé à Héric, et qui propose ses services d’aménagement d’espace et de décoration d’intérieur en local ou à distance. Cette entreprise me tient à cœur puisqu’il s’agit du travail de ma femme Anne-Laure dont le parcours est décrit dans cet article paru dans Ouest France il y a quelques semaines (fichier joint).
Que ce soit pour vous, pour votre entreprise ou pour vos amis, n’hésitez pas à faire passer l’info 🙂
Je lui laisse la parole pour décrire brièvement son activité:
Jerome
Bonjour,
En quelques mots pour vous décrire mon activité : après une écoute attentive je vous accompagne activement tout au long de votre projet de rénovation intérieure. Du simple conseil déco jusqu’au dossier complet clé en main, nous définirons de manière personnalisé l’ambiance qui vous plait et vous convient en terme les couleurs, les matériaux, la lumière. Nous optimiserons l’aménagement de votre espace pour une circulation fluide et fonctionnelle, et vous proposerons les références des meubles et accessoires qui harmoniserons votre intérieur. Que vous soyez particuliers ou professionnels, choisissez la prestation adaptée à vos besoins et discutons ensemble de votre projet. Je vous invite à découvrir mon travail en suivant les liens ci-dessous.
Bien cordialement,

Anne-Laure David

Abreuvoir à Abeilles

Abreuvoir à abeille:
Voici un outil que j’ai testé l’année dernière sur mes ruches et que je valide. SI cela vous intéresse, contactez-moi et je vous mettrai en relation (sachant que je ne prends pas de com la dessus, c’est juste pour vous faire passer cette info).

Ollas bee b4 - 6l de Jardinerie Bordeaux Libourne Gironde pas cher,... Peut être une image de nature

https://youtu.be/Uf2efPDMd4w

OLLAS-BEE Jamet® une innovation pour la Vitalité des Abeilles

L’Ol-BEE Jamet® est le seul système pour abreuver les abeilles avec une eau de qualité à volonté et à proximité, quelque soit le climat, l’environnement et sans aucun risque de noyade.

CONSTAT
L’effondrement des colonies d’abeilles sont la conséquence de plusieurs facteurs combinés :
L’évolution du climat et de l’environnement (pesticides et pratiques agricoles), l’arrivée du frelon asiatique et du Varroa… mais aussi par un manque d’eau de qualité, essentielle pour la composition et le développement des ruches. Durant toute sa vie, l’abeille a besoin de beaucoup d’eau pour fabriquer la nourriture larvaire (gelée
royale et bouillie), la propolis (défense contre les parasites et maladies), diluer le miel et réguler la température de la ruche.
La poterie JAMET, attentive aux abeilles, sentinelles et indicateurs majeurs de la biodiversité, a mis au point pour leur survie, une solution simple, rapide, durable et efficace à court terme avec son abreuvoir à abeilles, Ol-BEE Jamet®.

PRINCIPE
La céramique Ol-BEE Jamet® est posée au sol ou hors-sol, puis remplie d’eau pour abreuver les ruches placées à proximité (de 5 à 50m). La laisser en place de préférence tout au long de l’année. Les parois, à la porosité spécifique, laisseront échapper doucement l’eau, particulièrement à la base de la céramique où une rigole a été aménagée pour faciliter sa collecte par les ouvrières spécialisées dans cette tâche.

L’EAU / AVANTAGES / EFFICACITÉ – BIEN-ÊTRE
La collecte de l’eau grâce à une Ol-BEE Jamet® apporte plusieurs avantages aux abeilles :
Moins de fatigue, une meilleure hydratation, vitalité et santé. Cela donne une espérance de vie plus longue de celles-ci, tout en conciliant une production de miel élevée et qualitative.

L’EAU ET LES ABEILLES
L’eau représente les 2/3 de leur poids
Aide à dissoudre les réserves de miel, de pollen et les minéraux pour une meilleure assimilation dans leur organisme.
Climatise à 35°C l’intérieur de la ruche même pendant les fortes chaleurs, c’est le thermorégulateur de la colonie.
Collecte/ruche : 100L/an – 0,5L/jour à 1.000L/an – 5l/jour selon le climat tempéré ou sec.
Chaque abeille peut transporter 25 mg d’eau par voyage. 1L = 40.000 voyages (environ).
Les besoins sont importants très tôt au printemps et pendant les fortes chaleurs. Elles apportent 75 % de l’humidité relative au micro-environnement du couvain nécessaire pour empêcher la déshydratation des larves. Elles récoltent aussi « l’eau de guttation » des plantes qui peut contenir des doses de produits phytosanitaires à des concentrations 10 000 fois supérieures à leur dose létale.
En période d’élevage, il est indispensable d’offrir aux abeilles la possibilité de récolter de l’eau propre. Cela permet aux nourrices d’élaborer la nourriture du couvain qui contient 70 % d’eau.

AVANTAGES / QUALITÉS DE L’ABREUVOIR À ABEILLES OI-BEE Jamet®
Facile à positionner et à remplir
Conserve et distribue une eau tempérée
Une céramique à porosité, granulosité et design spécifique
Couvercle de protection et de contrôle immédiat du niveau de
remplissage d’eau
Permet d’avoir de l’eau indemne de germes pathogènes, en particulier de ceux issus des déjections des abeilles (emplace-
ment en dehors de la ligne de vol du rucher)
Evite le changement d’eau régulier contre la prolifération
des moustiques
Contrôle rapide du niveau d’eau et possibilité d’apports
naturels de compléments alimentaires, oligo-éléments…,
Large choix de 6 à 35 litres, et sur mesure jusqu’à 150 L.
Ne craint pas le gel ni le calcaire

EFFICACITÉ & BIEN-ÊTRE DES ABEILLES
Moins de stress pour la collecte, avec une eau de qualité à volonté et à proximité
Diminution du taux de mortalité des abeilles dû à l’épuisement et aux dangers de la collecte de l’eau dont le risque de noyade
Diminution de l’exposition des abeilles aux pollutions chimiques par des eaux contaminées (par les pesticides, traitements des sols, eaux usées d’agglomération…)
Ces « ouvrières » de l’eau, généralement d’anciennes butineuses expérimentées, ont plus de temps pour récolter l’eau avec une meilleure efficience. Cela améliore leur vitalité et allonge
leur durée de vie.
Celles-ci seront en partie de nouveau affectées à la récolte du pollen, permettant d’accroître sa récolte et donc la quantité de miel des réserves hivernales…, renforçant ainsi la santé et le
nombre d’abeilles pour des colonies plus fortes.
En effet, avoir une eau de qualité et en quantité à proximité, avec une Ol-BEE Jamet® permet aux abeilles de refroidir la ruche plus rapidement et de produire plus facilement le miel, la gelée royale, la propolis et la cire pour la construction des alvéoles.

PRIX
A partir de 70e  environ pour un contenant de 6L,  110e pour un 12L…

 

Des p’tits nouveaux au rucher du Champoivre 🙂

Bonjour à tous,

C’est l’heure de vous présenter les deux personnes qui m’ont rejoint au rucher 😉

Lounn & Marion sont arrivés en début de mois pour m’aider car cela devenait trop dur de gérer le projet tout seul!

Lounn (21ans) me rejoint en tant qu’apiculteur. Je l’ai embauché pour l’instant en contrat d’insertion jusqu’à fin Octobre. J’espère pouvoir le garder mais cela dépend beaucoup de la reprise des salons et le maintien du marché de Noël.

Vous aurez l’occasion de le rencontrer lors des visites de vos ruches et même les extractions de miel  🐝

Je vais le former toute la saison car il débute. il n’aura peut être pas toutes les réponses à vos questions si jamais vous le rencontré mais il sera très content de pouvoir vous faire partager ses connaissances.

Marion (21 ans) est arrivée elle aussi en Mars en contrat d’alternance. Elle finit ses études, en école de communication, en alternance avec son travail au rucher.

J’espère pouvoir aussi pérenniser son emploi à la fin septembre.

Elle est présente pour le côté administratif, commerciale et communication. Elle sera ravie de répondre à vos questions et de vous rencontrer lorsque les salons auront repris.

🔺 Pour information nous avons changé de numéro et d’adresse mail 🔺

📧 lerucherduchampoivre@outlook.com

📱 06 08 75 91 83

A bientôt 👋