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Piégeage de printemps des frelons asiatiques – LE PLUS IMPORTANT DE l’ANNEE

bonjour, un petit mémo pour vous rappeler que vous pouvez participer au piégeage printanier du frelon asiatique. C’est le piégeage le plus important de l’année puisqu’il permet de réguler la présence des frelons sur les ruches l’été Si vous piéger un seul frelon chez vous sachez que vous aurez piégé le nid adulte car la reine vous aurez piéger à cette période-là sera forcément en train de construire le nid.

Historique – Arrivée du frelon en France

  • Originaire du nord de l’Inde, de la Chine et d’Indonésie, cette espèce de frelon d’Asie est arrivée en France depuis 2004. Ce frelon a été introduit accidentellement dans l’hexagone, suite à une livraison de poteries chinoises dans la région du Lot-et-Garonne. En ouvrant le conteneur de poteries, un nid présent dans le conteneur aurait été cassé et c’est à partir de cela que la prolifération sur tout le territoire français a pu démarrer.

DANGER SUR LES RUCHES

En vol stationnaire à une vingtaine de centimètres de l’entrée de la ruche généralement, une ouvrière succède régulièrement à une autre pour capturer les butineuses qui reviennent chargées de pollen ou de nectar. Le frelon attrape sa proie, la saisit entre ses pattes et la tue d’un coup de mandibules derrière la tête avant de l’emporter dans un arbre pour la dépecer en enlevant les pattes, les ailes et la tête. Il ne conserve que le thorax contenant les muscles riches en protéines ; il en fait une boulette qu’il emporte jusqu’au nid pour en nourrir les larves.
Un nid peut engendrer 13 000 frelons en une saison et jusqu’à 500 reines fécondées.

Mais les conséquences sont aussi visibles en arboriculture, générant jusqu’à 30 % de pertes de fruits.

CONSEQUENCES POUR L’ESSAIM

La présence du frelon devant la ruche stresse les abeilles. Elles sortent moins voir plus du tout et cela réduit les entrées de nectar et de pollen à un moment où les abeilles élèvent leurs dernières ouvrières de l’année et font leur réserve pour passer l’hiver.

Ce stress des ouvrières est ressenti par la Reine qui elle va se mettre en rupture de ponte. L’essaim va donc se réduire car le taux de mortalité sera plus important que le taux de natalité et l’essaim disparaîtra rapidement.

PIEGEAGE DE PRINTEMPS :  

Période concernée: Du 15/02 au 15/05

PIEGEAGE LE PLUS IMPORTANT DE L’ANNEE

Présentation des pièges actuels à disposition. Attention les pièges 1,2 et 3 sont certes moins chers et vont faire de gros dégâts car ils vont prendre énormément d’espèces d’insectes qui ne sont pas concernées

  1. Le fait maison: Gratuit mais peu sélectif

Avantage: Le Prix
Inconvénients: Piège peu sélectif (Piège beaucoup d’autres espèces que le frelon) – NE PAS LAISSER TOUTE L’ANNEE.

2. Le plus facile à installer

Avantages: Rapidité de mise en place – Prix peu élevé
Inconvénients: Piège peu sélectif – NE PAS LAISSER TOUTE L’ANNEE

3. Le plus facile à installer (bis) – Le plus utilisé par les apiculteurs

Avantages: Rapidité de mise en place – Réutilisable sur 5-6 ans minimum
Inconvénients: Piège peu sélectif – NE PAS LAISSER TOUTE L’ANNEE

4. La plus sélectif et le plus efficace => Celui que je conseille

Avantages: Très Sélectif – PEUT ETRE LAISSER TOUTE L’ANNEE
Inconvénients: Prix élevé – Peindre en rouge pour plus de résultat
Prix: 39e90 Magasin MATAPI à Orvault, Fabriqué par le magasin.
https://www.mat-apiculture.fr/

5. Médaille d’or concours lépine 2022

Avantages: Sélectif – PEUT ETRE LAISSER TOUTE L’ANNEE
Inconvénients: TRES CHER et Fragile

Prix: Entre 45€ et 55€ – SITE https://www.jabeprode.fr

6. Le petit nouveau:

Piège à frelons à visser sur un pot diamètre 82 mm. Sélective grâce à la dimension des trous et le diamètre de l’ouverture du cône. Avec visière pour protéger des intempéries. A poser ou à suspendre

C’est le même principe que le piège numéro 4

Avantages: Pas cher prix: 4e70 Magasin MATAPI à Orvault, Fabriqué par le magasin.
https://www.mat-apiculture.fr/
Inconvénients: Bien mettre des cailloux dedans pour éviter que les insectes qui ne sont pas des frelons ne se noient pas

 

ATTRACTIF: RECETTE

1. Le fait maison (le plus efficace et le moins cher)

Recette:

½ Bière Brune

¼ Vin blanc cuisine

¼ Liqueur de cassis (Pas de sirop)

De part mon expérience, je vous conseille d’utiliser cette recette qui marche très bien. Les attractifs vendus dans les supermarchés ou les magasins d’apiculture ne donnent pas de meilleure résultat et sont surtout très cher à l’achat.

Pour résumer,  au printemps on piègera très peu de frelon mais un frelon = un nid car ce sera forcement une reine fondatrice qui est en train de construire sont nids N’hésitez pas à me remonter les infos si jamais vous faites du piégeage

Jerome

A relayer Projet de la loi Duplomb visant la réautorisation des NEONICOTINOÏDES en agriculture.

Bonjour à tous et à toutes

Veuillez trouver ci joint un message important du SNA contre le projet de la loi Duplomb visant la réautorisation des NEONICOTINOÏDES en agriculture.

Un message à relayer au plus grand nombre.

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Le gouvernement ne cesse de reculer face à la protection de l’environnement et nos abeilles risquent d’être à nouveau gravement menacées si les néonicotinoïdes sont réautorisés.

Il est indispensable et de votre devoir de transmettre cette lettre ouverte à vos députés dans les plus brefs délais ainsi qu’à la presse et vos médias locaux. Pour gagner ce combat votre engagement est indispensable .

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Il est indispensable et de votre devoir de transmettre cette lettre ouverte à vos députés dans les plus brefs délais ainsi qu’à la presse et vos médias locaux.. Votez non au projet de loi Duplomb
concernant la réautorisation des néonicotinoïdes

Pour consolider la souveraineté alimentaire de la France
Garantissons les productions en protégeant les abeilles et les autres pollinisateurs

En votant NON, vous protègerez aussi la qualité des eaux, la santé humaine et une agriculture durable

Mesdames, Messieurs les Députés,

Le Syndicat national d’apiculture (SNA) qui rassemble plus de 24500 apiculteurs de France, s’adresse à vous aujourd’hui avec une vive inquiétude concernant la proposition de loi visant à réautoriser certains néonicotinoïdes en France.

Nous comprenons les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs, mais nous sommes convaincus que la réintroduction de ces pesticides représente une menace inacceptable pour nos abeilles, la biodiversité et l’avenir d’une agriculture durable.

Vous ne pouvez pas voter une loi qui va autoriser une branche agricole à « détruire légalement » le cheptel de production des apiculteurs.

Vous ne pouvez pas voter une loi pour protéger une filière agricole au détriment d’une autre.

Ce serait bafouer, les fondements de la République : Liberté – Egalité – Fraternité

Voteriez-vous pour l’autorisation d’usage d’un pesticide qui ferait périr le troupeau d’un éleveur pour garantir un meilleur rendement d’une parcelle agricole voisine ?

La réponse est non !

Nous vous demandons d’appliquer le même raisonnement vis-à-vis du cheptel apicole français qui a déjà tant souffert, il y a 25 ans avec les premiers néonicotinoïdes aujourd’hui interdits.

Vous devez vous opposer au projet de loi Duplomb car :

Les néonicotinoïdes tuent les abeilles : Contrairement à ce qui est parfois avancé, les néonicotinoïdes, y compris l’acétamipride, le sulfoxaflor et le flupyradifurone, sont bien toxiques pour les abeilles et les autres pollinisateurs. Rien d’étonnant qu’un insecticide tue des insectes.

De nombreuses études scientifiques françaises et internationales le prouvent.

L’actuelle interdiction n’avait pas été décidée au « doigt mouillé » mais bien à la lumière des conclusions des milliers d’études scientifiques qui ont été analysées par la Task force internationale, un comité d’expertise composé d’une trentaine de scientifiques dont la conclusion sur la toxicité des néonicotinoïdes avait été sans appel.

Les sénateurs qui ont majoritairement voté en faveur de cette loi ignorent-ils à ce point la dangerosité de cette famille de pesticides dont le niveau de toxicité est 10 000 fois supérieur au DDT qui est interdit depuis des dizaines d’années ?

Ce n’est pas une « surtransposition » injustifiée : L’interdiction de ces substances en France repose sur des preuves scientifiques solides concernant leur impact négatif sur l’environnement, la biodiversité, les pollinisateurs sauvages, la qualité des eaux et la santé humaine, sur lesquelles s’étaient appuyées les autorités pour prononcer cette interdiction.

Des alternatives aux néonicotinoïdes existent et il est crucial de mettre en balance l’impact économique des coûts environnementaux et sanitaires désastreux de ces pesticides.

Réautoriser les néonicotinoïdes serait un nouveau recul en matière de sécurité sanitaire et environnementale et enverrait un signal négatif à l’ensemble de la société, qui aspire à une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé humaine.

Il ne se passe plus une semaine sans que soit dénoncée la non-potabilité de l’eau distribuée par le service d’eau public qui se trouve polluée par les matières actives des pesticides.

En réautorisant ces produits vous aurez la responsabilité des conséquences sur :

– Le déclin des populations d’abeilles et de tous les autres insectes pollinisateurs qui sont les partenaires des agriculteurs :

Rappel : les néonicotinoïdes perturbent le sens de l’orientation des abeilles, ce qui les empêche de revenir à la ruche et elles meurent d’épuisement.

Ils réduisent les défenses immunitaires des abeilles ce qui les rend plus vulnérables aux maladies et aux autres menaces, contribuant à leur déclin.

– La disparition des abeilles et des autres pollinisateurs avec des conséquences désastreuses sur la pollinisation, donc sur les rendements et la qualité des productions agricoles. Les insectes pollinisateurs assurent un service écosystémique essentiel à notre sécurité alimentaire, qui est évalué à plusieurs milliards d’euros.

– Une pollution généralisée des eaux de surface et des nappes phréatiques

– Des risques accrus pour la santé humaine : Des études récentes ont mis en évidence les risques des néonicotinoïdes pour la santé humaine, notamment en ce qui concerne le développement de pathologies neurologiques.

Nos demandes :

– Votez contre la réautorisation des néonicotinoïdes.

– Soutenez la recherche et le développement d’alternatives durables aux pesticides.

– Renforcez les contrôles aux frontières pour lutter contre l’importation de produits ne respectant pas nos normes environnementales et sanitaires.

– Œuvrez pour une interdiction totale des néonicotinoïdes au niveau européen.

Nous sommes convaincus qu’il est possible de concilier les impératifs économiques de l’agriculture avec la protection de l’environnement et de la santé humaine. La réautorisation des néonicotinoïdes serait un grave pas en arrière avec des conséquences graves immédiates ainsi que pour les générations futures. Nous vous appelons solennellement à faire le choix de l’avenir en votant contre cette proposition de loi.

 

Réintroduction des produits tueurs d’abeilles

Bonjour, je tenais à vous faire partager un article, une lettre ouverte à ce fameux sénateur  que m’a fait parvenir l’un de mes parrains sur ce sujet de la réintroduction des produits tueurs d’abeilles. Je pense qu’il n’est pas la peine que je vous donne ma position sur ce sujet mais cela ne va pas nous remonter le moral malheureusement.

 

Qui est ce sénateur aux grandes idées:

Laurent Duplomb, né le 24 octobre 1971, est un homme politique français. Il est actuellement sénateur de la Haute-Loire. Il a été président FNSEA de la chambre d’agriculture de Haute-Loire, président régional du groupe laitier Sodiaal et membre du conseil de surveillance de la marque Candia. Et voici la photo de ce prix nobel:

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Une apparente méconnaissance scientifique des néonicotinoïdes aux conséquences graves

 Publié le lun 10/02/2025 – 09:19
© DR

 LETTRE OUVERTE au Sénateur Laurent DUPLOMB

Le 7 février 2025

A propos de la proposition de loi n°108 que vous avez déposée, visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » et, notamment, à ré-autoriser les insecticides néonicotinoïdes, vous affirmez publiquement1 que « les apiculteurs sont dans une posture qui fait fi des réalités scientifiques établies par les organismes européens et français en charge des sujets phytosanitaires (…) ». Vous énoncez des arguments aussi subjectifs qu’irrecevables, que la science – justement, ne peut pas tolérer ! Rétablir la vérité nous apparaît indispensable, tant sur le plan scientifique qu’institutionnel en matière d’homologation des pesticides, avant le vote des députés.

Plus de mille études scientifiques prouvent l’extrême danger des néonicotinoïdes sur la santé globale

Vous assurez qu’« il n’est pas question de réautoriser les NNI tueurs d’abeilles que sont l’imidaclopride, la clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame (…) interdits à juste titre par l’Union européenne (…) car c’est scientifiquement avéré. » En effet ! Mais, jusqu’à ce que les scientifiques de la TASK FORCE internationale apportent la preuve irréfutable de leur extrême toxicité2 , ces quatre molécules étaient autorisées par l’Union européenne. Autorisées à décimer massivement les abeilles et autres insectes pollinisateurs sauvages, à empoisonner les plantes, les sols, l’eau, l’air et notre alimentation. Jusqu’à ce que la recherche scientifique indépendante vienne corroborer les suspicions des apiculteurs français, témoins dans leurs ruchers d’un désastre planétaire. Ces lanceurs d’alerte, que vous diffamez, pionniers d’un combat d’utilité publique en faveur de la pollinisation au service de l’agriculture, qui aura duré… plus de vingt ans !

L’interdiction pour le moins tardive de ces neurotoxiques parmi les plus puissants au monde atteste à quel point l’évaluation du risque pesticide s’avère défaillante en Europe. Conjuguée aux graves dysfonctionnements en matière de gestion du risque, que ce dossier a également révélés…

L’homologation des pesticides, en Europe, s’appuie sur les dossiers présentés par les firmes agrochimiques3

Nul ne peut donc s’étonner des dangers des poisons auxquels nous sommes continuellement exposés. Peut-être ne le saviez-vous pas, Monsieur le Sénateur ?

Votre texte de loi propose de « réautoriser aux agriculteurs français l’accès à trois molécules NNI : l’acétamipride et deux autres matières actives la flupyradifurone et le sulfoxaflor, déjà autorisées et utilisées partout ailleurs en Europe ». Une faille juridique dans laquelle vous vous engouffrez, pour promouvoir l’agriculture chimique comme s’il n’existait pas d’autre voie… Et comme si ces molécules étaient sans danger !

A propos de l’acétamipride, vous insistez : « C’est certes un NNI mais qui n’a rien d’un tueur d’abeilles et ce n’est pas moi, Laurent Duplomb, ni la FNSEA, ni les agriculteurs qui le disent mais les autorités sanitaires que sont l’EFSA pour l’UE et l’ANSES pour la France sur des bases on ne peut plus scientifiques. » Contrairement à ce que vous affirmez, les effets délétères de l’acétamipride, du sulfoxaflor et de la flupyradifurone4 ont été mis au jour sur des bases scientifiques et indépendantes. L’EFSA et l’Anses alertent, notamment, sur leur dangerosité pour l’entomofaune pollinisatrice5 6 . Des points sur lesquels la littérature scientifique ne cesse de s’accumuler7 .

Concernant le sulfoxaflor, toxique pour les abeilles, la Commission européenne a restreint ses usages en 2022 aux serres permanentes8 . Pour la flupyradifurone, l’EFSA a pu étudier les risques pour les différentes espèces d’abeilles. Les nouvelles données indiquent des risques plus élevés encore pour les abeilles mellifères !

Ainsi, nous vous exhortons, Monsieur le Sénateur, à prendre connaissance des publications scientifiques disponibles, à vérifier vos sources avant de vous exprimer publiquement sur un sujet aussi grave. Par respect à l’égard des scientifiques, prioritairement, qui font leur travail et osent révéler ce que les firmes et le système nous cachent. Pour les Françaises et les Français que vous représentez et êtes censé protéger…

Les néonicotinoïdes sont des poisons neurotoxiques longue durée à large spectre

Vous affirmez, encore, que les abeilles et autres pollinisateurs n’ont « aucun risque d’être exposés, demain, à des insecticides pour la bonne et simple raison que l’arrêté pollinisateurs du 21 novembre 2021 interdit, en France, l’utilisation des insecticides durant la floraison. »

Ignorez-vous donc les capacités spécifiques des insecticides néonicotinoïdes à empoisonner les pollinisateurs tout au long de l’année, sans même qu’ils butinent les fleurs ?

Ignorez-vous leur persistance dans les sols durant des dizaines d’années, leur solubilité dans les eaux de surface et eaux souterraines, leur capacité de rémanence dans les cultures suivantes ?

Ignorez-vous la spécificité des néonicotinoïdes en enrobage de semences à se diffuser dans toutes les parties du végétal traité, empoisonnant l’intégralité de la plante, leur capacité à se reconcentrer dans la graine pour empoisonner les productions suivantes ? Leur capacité de dispersion pour contaminer la flore sauvage et toute la chaîne alimentaire ? Les effets des métabolites issus de la dégradation de ces molécules ? Sans oublier les phénomènes de résistance des bioagresseurs cibles ?

Tous ces effets, scientifiquement prouvés, délibérément ignorés par le modèle agricole que vous défendez, massacrent les pollinisateurs, détruisent l’environnement, portent atteinte à la santé publique, dont celles des agriculteurs et des générations à venir.

De grâce, Monsieur le Sénateur, cessez de diffuser de fausses informations !

Confusion aussi en matière réglementaire ?

Un autre point réglementaire mérite d’être relevé : le « label Abeille », « le plus dur à obtenir », dites-vous sur Public Sénat9 , à propos de l’acétamipride. Ce «label » n’existe pas, Monsieur le Sénateur ! Peut-être faites-vous référence à feu la « mention Abeille », attribuée au titre de l’arrêté du 28 novembre 2003 aux pesticides toxiques pour les abeilles ?

La pollinisation entomophile au service du métier d’agriculteur

Vous affirmez, encore, que les insecticides néonicotinoïdes ont été interdits en France « sans raison scientifique (…) et sans analyse des conséquences pour certaines filières, qui malheureusement tendent à disparaître (…) ». C’est précisément le cas de la filière apicole, que vous méprisez ouvertement. Les insuffisances d’analyse des conséquences des poisons dont vous encouragez l’usage agricole l’ont terriblement affaiblie. En aviez-vous entendu parler ?

Nous, signataires, espérons que la majorité des députés français fera preuve de responsabilité pour mesurer avec objectivité le coût/ bénéfice/ risque environnemental et sanitaire que représente la PPL n° 108, pour la rejeter. Qu’ils garderont à l’esprit ce que vous semblez ignorer… Que la pollinisation entomophile est liée à l’exercice du métier d’agriculteur, qu’elle conditionne le présent et l’avenir de 85% de nos productions végétales, indispensables à notre sécurité et notre souveraineté alimentaires.

A ce propos, 65% de la fécondation des cerises et des pommes est assurée par les abeilles, assurent les spécialistes10 ! Le saviez-vous, Monsieur Duplomb ?

https://www.lacommere43.fr/actualites/item/71421-laurent-duplomb-les-ap…

2 Task Force on Systemic Pesticides, 2015. Worldwide integrated assessment of the impacts of systemic pesticides on biodiversity and ecosystems. tfsp.info.

3 Fabbri et al., 2018. The Influence of Industry Sponsorship on the Research Agenda: A Scoping Review. Am J Public Health.

4 La structure de la flupyradifurone est proche de celle de l’imidaclopride (N- nitroguanidine) avec lequel il partage également un métabolite commun (6-chloro-nicotine).

5 EFSA, 2024. Statement on the toxicological properties and maximum residue levels of acetamiprid and its metabolites. EFSA Journal. DOI: 10.2903/j.efsa.2024.8759

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2022.7031/full

7 Pour quelques travaux récents, voir : Azpiazu, C., Bosch, J., Bortolotti, L. et al., 2021. Toxicity of the insecticide sulfoxaflor alone and in combination with the fungicide fluxapyroxad in three bee species. Sci Rep 11, 6821 ; Catania et al., 2024. Insecticides used for controlling cotton mealybug pose a threat to non-target bumble bees, Chemosphere, Volume 368, 143742; Kline et al., 2025. Toxicity responses of different bee species to flupyradifurone and sulfoxaflor insecticides reveal species and sex-based variations, Science of The Total Environment, Volume 964, 178264.

8 EFSA, 2014. Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance sulfoxaflor. EFSA Journal. https://doi.org/10.2903/j.efsa.2014.3692

9 Laurent Duplomb sur l’agriculture : « La gauche ne cesse d’apporter des contraintes supplémentaires » – Bonjour chez vous ! – Public Sénat

10 INRA, 2014. Les chercheurs volent au secours des abeilles. Dossier de presse.

Nouvelles de Janvier

Bonjour, quelques nouvelles de la ruche
Le plus gros du travail pour un apiculteur en Janvier / Février c’est de faire des observations sans ouvrir la ruche.
Depuis une dizaine de jours, je refais des tours rapides sur les ruches pour voir si elles ont encore assez de réserve, c’est pourquoi il est important de vérifier que le pain de candy (mélange de miel, eau et sucre de betterave que l’on met en hiver) ne soit pas complètement
consommé.
Ci dessous, vous pouvez voir l’évolution du candy de votre ruche entre le 15 décembre et le 20 Janvier.
    
Les abeilles retrouveront des ressources naturelles pas avant mi février début Mars avec les floraisons des prunus sauvages, colza, noisetiers. Aubépines… et en fonction des températures également et surtout de la pluie actuellement.

De plus pour s’assurer de la bonne santé de l’essaim durant la période hivernale, plusieurs actions sont à effectuer sur la ruche. Par exemple, en tapotant un tout petit peu sur la paroi de la ruche, un vrombissement confirme que tout se passe bien à l’intérieur. (Les
températures étant trop basses, il est donc impossible d’ouvrir la ruche). En moyenne, en France, 30% des essaims meurent chaque année. Sur notre rucher, nous avons observé seulement moins de 10% de mortalité sur les 3 dernières années mais cette année risque d’être assez douloureuse avec la météo catastrophique de 2024
Plusieurs causes sont à l’origine de la perte d’un essaim généralement :
– Des reines trop âgées.
– Des cadres trop chargés de nourriture en fin de saison qui ont bloqué la ponte de la reine.
– Un nourrissement tardif ou non adapté de l’essaim : Par exemple on ne nourrit pas un
essaim avec du sirop à base de sucre en hiver par exemple.
– Un traitement anti-varroa inefficace ou effectué trop tardivement.
– Une maladie ou une bactérie dans l’essaim non détectée à l’automne.
– Trop d’humidité ou ruche trop exposée aux vents froids.
– Des colonies trop faibles à l’entrée de l’hiver (pas assez populeuse).
Mais cette saison, la cause de la mortalité des essaims est connue : Il y a de forte chance que beaucoup d’essaims ne passent malheureusement pas l’hiver. Si c’est le cas, il faudra
alors refaire un essaim en Mai.

Petit quizz pour finir (réponse à la fin du message)

1. COMBIEN DE PATTES POSSEDE UNE ABEILLE ?
a. 2
b. 4
c. 6
d. 8

2. AVEC QUOI LES ABEILLES FONT-ELLES LE MIEL ?
a. La rosée et l’eau de pluie
b. Le Pollen
c. Du sucre
d. Le Nectar

3. En moyenne combien de fleurs les abeilles doivent butiner pour fabriquer 1 kg de miel  ?
a. 800
b. 8000
c. 80000
d. 800000

4. Quand une abeille effectue une danse en rond ou en forme de « Huit » dans la ruche, que veut-elle indiquer ?
a. Qu’il y a de la nourriture pas très loin de la ruche
b. Qu’un intrus a réussi à pénétrer dans la ruche
c. Qu’une rave party a présente pas très loin car les abeilles adorent danser.
d. Qu’il va bientôt faire tout noir ! (que la nuit va arriver et qu’il ne faut plus sortir)

5. Combien de temps vie une ouvrière en été ?
a. Environ 1 semaine
b. Environ 1 mois
c. Environ 1 an
d. Exactement 3 ans et 89 jours.

6. Comment s’appelle le Male des Abeilles ? 
a. Le bourdon
b. Le Faux-Bourdon
c. Le Frelon
d. Un abeillon

7. Les abeilles ouvrières peuvent-elles pondre des œufs ? 
a. Ben non, elles ont déjà pas mal de boulot
b. Non car seule la reine peut pondre des oeufs
c. Oui mais que les ouvrières de plus de 1 an
d. Oui mais elles ne pondent que des œufs de males !

Réponse

Question 1 :
Réponse c : 6 pattes

Question 2 :
Réponse d: Le Nectar
C’est avec le nectar des fleurs que les abeilles font du miel. Le nectar est la matière première indispensable pour la fabrication du miel. Il est récolté par les butineuses sur les fleurs avec leur trompe. Le nectar est principalement composé d’eau et est produit par les
fleurs afin d’attirer les insectes butineurs dans le but d’être pollinisées.

Question 3 :
Réponse d : 800 000
Les abeilles devront butiner à peu près 800 000 fleurs en moyenne en fonction des fleurs rencontrées. En moyenne , près de 40 000 km cumulés est nécessaire pour réaliser un kilo de miel (soit à peu près la moitié de la distance entre la terre et la lune ! ) Les abeilles
butineuses sont à peu près capables de transporter une qualité de nectar égale à leur propre poids d’à peu près 75 milligrammes par voyage.

Question 4 :
Réponse a : Qu’il y a de la nourriture pas très loin de la ruche
Les abeilles peuvent communiquer entre elles en réalisant des danses. Les abeilles communiquent entre elles de manière très spéciale, c’est-à-dire par des danses. Il y a deux types de danses : la ronde qui signifie qu’il y a du nectar tout près, et la danse en huit qui
indique plutôt la quantité de nectar trouvée. L’abeille produit, en faisant vibrer ses ailes, des sons détectés par les autres ouvrières grâce à des organes sensoriels qui sont situés dans leurs pattes. Si l’abeille qui danse trouve un champ de fleurs à moins de 100 mètres de la ruche elle dansera en rond. Si le champ de fleurs est à plus de 100 mètres, elle dansera en faisant des formes de huit. Elle montrera ensuite la direction du champ en penchant son corps dans un sens ou dans l’autre.

Question 5 :
Réponse b : L’abeille ouvrière d’été à une espérance de vie de 5 à 6 semaines tandis que l’abeille ouvrière d’hiver peut vivre jusqu’à 5 à 6 mois car elle vit au ralenti à l’intérieur de la ruche. Une reine vit elle entre 4 et 6 ans.

Question 6 :
Réponse  b. Le Faux-Bourdon
Le male s’appelle donc le faux bourdon Son nom lui a été donné à cause de sa
ressemblance avec le vrai bourdon

Question 7 :
Réponse  d :
Oui mais elles ne pondent que des œufs de males. Les males ne pouvant pas pondre, l’essaim disparaitra donc très vite s’il n’y a pas de reine.

Bonne année 2025 + Analyse de votre miel + Lettre de l’opérateur de la prison

bonjour, un petit message en ce début d’année 2005 sur l’état des lieux des ruches actuellement.
tout d’abord comme beaucoup d’entre vous le savent j’ai eu la fin d’année avec un pied gauche cassé et une entorse des ligaments croisés du genou droit bref fin d’année compliquée et je commence juste à peine à remarcher.
Donc je vais vous faire un petit compte-rendu général car bien évidemment avec mes problèmes de jambes et le fait que les terrains sont complètement inondés actuellement il est très difficile pour moi de m’approcher des ruches.
Le travail avait pu être fait avant mon accident et normalement les abeilles sont actuellement en grappe dans la Ruche et consomment les réserves qu’elles ont pu stocker malgré la saison 2024 catastrophique que nous avons eu. 
Je vais tout de même essayer de repasser sur chaque ruche pour vérifier que les réserves ne manquent pas et si jamais c’était le cas je remettrai du miel en nourrissage aux abeilles (à l’intérieur de la ruche au-dessus des cadres nous avons ce que nous appelons un couvre-cadre qui est grossièrement une grande planche en bois dans laquelle il y a un trou en plein milieu. c’est par ce trou que je mettrai du miel dans un pot à l’envers pour que les abeilles accède directement à leur nourriture sans avoir à mettre le nez dehors).
L’activité au sein de la ruche ne devrait pas reprendre avant minimum le 15 février si la météo reste la même à savoir une température assez basse et un taux d’ensoleillement faible. à partir de cette date la reine va recommencer à pondre des œufs et l’essaim d’abeille va de nouveau grossir.
il sera également temps de procéder au piégeage des reines fondatrices frelons asiatiques pour limiter l’impact sur les ruches lors de la saison 2025
comme tous les ans j’en profiterai pour vous rappeler tous les pièges existant actuellement sur le marché ainsi que la recette de l’attractif que j’utilise si vous souhaitez vous-même faire des pièges de votre côté.
Vous trouverez également la lettre de l’opérateur de la prison de Nantes ci-dessous qui a mis en pour votre miel l’année dernière que je vous ai scanné

Lettre détenu 2024

Je  vous ai également scanné la composition de votre miel puisque les analyses de miel viennent de revenir.

Si votre ruche est avec un numéro
entre 1 et 99 (votre analyse est sous la référence Rucher1PS )
Entre 101 et 199 (votre analyse est sous la référence RucherM1)
Entre 201 et 324 (votre analyse est sous la référence Rucher2C)
je vous souhaite à tous une bonne année et j’essaie de vous faire des photos de vos ruches rapidement même si cela risque d’être compliqué.
Jérome

Nouvelle de vos ruches en cette fin d’été

bonjour, que nouvelle de votre ruche à la sortie de cette fin d’été.
comme vous avez pu le constater depuis le début de la saison la météo a été catastrophique et donc les abeilles ont subi énormément ces conditions.
Pour les aider depuis le mois d’avril j’ai donné régulièrement du miel aux abeilles pour qu’elle puisse avoir à manger comme vous pouvez le voir sur les vidéos ci-dessous.
Cliquez sur ce lien pour la video    IMG_7709
Très peu de miel malheureusement dans les ruches cette saison mais il est très facile de comprendre pourquoi​.
d’ailleurs j’en profite pour vous dire que si jamais vous entendez parler qu’un apiculteur a fait beaucoup de miel cette saison en pays la Loire​ vous pouvez avoir de gros doute sur la provenance de celui-ci.
du coup pour aider les abeilles à passer l’hiver​, j’ai décidé fin juillet d’amener toutes les ruches dans des champs de sarrasin que j’ai trouvé à proximité de ma ville pour leur permettre de charger le corps de la ruche au maximum pour avoir le plus de chance possible de passer l’hiver. comme vous pouvez le voir par exemple sur les photos toutes les ruches ont été positionnées devant du sarrasin, cela a représenté un gros travail à la fois de logistique mais aussi physique pour pouvoir les bouger mais j’espère en tirer les bénéfices sur l’hiver.
cependant les frelons asiatiques sont arrivés sur les ruches alors que nous espérions tous qu’avec la météo désastreuse que nous avions eu cela a eu un impact sur eux mais apparemment non​. 

pour aider les abeilles j’ai investi cette année dans les muselières que je vais poser devant chaque ruche pour reculer la présence du frelon devant l’entrée de la ruche ce qui peut avoir un impact positif sur la reine​ et les ouvrières qui stressero​nt un peu moins​. On espère aussi que cela permettra à la reine de ne pas se mettre en rupture de p​onte.
Cliquez sur ce lien pour la video : IMG_7886

Pluie diluvienne

Bonsoir à tous, un autre tout petit message pour faire le point de ces dernières 48 heures et des seaux d’eau qui nous sont tombés sur la tête depuis 2 jours. il a plu en 2 jours sur Nantes l’équivalent de 2 mois de précipitation d’un mois de juin classique. (40 litres d’eau par m2 sont tombés en une demi-heure sur Nantes le 19 Juin).
Autant vous dire que les derniers petits espoirs que j’avais d’avoir du miel dans les ruches cette année se sont envolés ces dernières 48 heures car la quantité d’eau et la violence de la pluie ont lavé ou abîmé la totalité des fleurs restantes et donc forcément cela va avoir un impact sur la rentrée de miel.
En théorie une saison d’apiculture se termine vers la fin juillet c’est-à-dire dans un mois, les abeilles n’auront pas le temps ni la possibilité de rattraper tout ce retard accumulé depuis février.
je suis désolé mais je ne peux pas maîtriser les conséquences climatiques sur les ruches.
j’espère simplement que les frelons asiatiques auront eux aussi soufferts de ces conditions… à suivre

Nouvelle de votre ruche au 1er Juin 2024

Bonjour, voici un petit compte-rendu général que je vais vous faire rapidement aujourd’hui sans les photos de vos ruches car l’activité est tellement dense actuellement que je n’ai pas le temp de les faire. Dès que je passerai sur votre ruche je vous ferai des photos et elles seront intégrées directement sur votre compte.
Comme vous avez pu le constater et comme je vous l’ai indiqué dans le compte-rendu précédent, la situation des abeilles jusqu’au 1er juin a été très critique.
Ces 5 premiers mois ont été très pluvieux et les abeilles ont énormément souffert de cette situation. Au 1er juin il n’y avait quasiment pas une goutte de miel dans les ruches et le retour du beau temps permet aux abeilles actuellement de rentrer des réserves dans un premier temps pour elle puis je l’espère pour vous. Mais le problème c’est que la saison est déjà bien entamée et ce qui est passé ne sera pas rattrapé! (nous sommes quasiment d’ailleurs à plus de la moitié de celle-ci) et forcément les fleurs de cette première partie de saison n’auront pas été travaillées par les abeilles.
Actuellement la ponte a bien repris dans la Ruche. La reine pond environ de 1500 – 2000 oeufs par jour mais comme l’essaim avait bien diminué suite à cette période pluvieuse (la reine avait énormément diminué sa ponte du fait du manque de réserve) dans les prochaines semaines, la population d’abeilles devrait remonter aux alentours de 35 à 40000 abeilles par ruche.
Il est de toute façon temps de mettre la hausse sur la ruche (elle devrait y être depuis au moins le 15 avril). Il n’est pas rare de voir la reine venir pondre dans la hausse si tous les cadres sont pleins dans le corps de la ruche. Certains apiculteurs mettent ce que l’on appelle des grilles à Reine pour empêcher la reine de venir pondre dans la hausse, moi de mon côté je préfère laisser la reine faire ce qu’elle veut plutôt que de la bloquer.
Pour ceux qui ont l’option extraction du miel, je vais vous envoyer dans les 10 jours un mail avec les dates possibles pour venir réaliser l’extraction du miel vous-même. elles iront du 20 juillet environ jusqu’au 15 septembre je pense.
je vais également envoyer le mail pour choix du lieu de retrait de votre miel ainsi que le choix des bougies que vous récupérerez avec celui-ci.
bonne soirée à vous et à bientôt
Jerome

Conséquence de ce début de saison pluvieux sur votre(os) ruche (s)

bonjour à toutes et à tous, un petit message pour vous expliquer les conséquences sur les abeilles de la météo désastreuse que nous subissons depuis le début de l’année. que vous soyez parrain d’une ruche ou que vous ayez adopté une ou plusieurs ruches pour votre entreprise, je me devais de vous faire un compte-rendu détaillé de la situation actuelle puisque je n’ai pas vraiment eu le temps depuis le début de la saison d’en faire.
Comme vous avez pu le constater, nous vivons un début d’année 2024 plus que pluvieux* et cela a une énorme conséquence sur les abeilles. (J’ai d’ailleurs du mal à me rappeler plus de deux jours sans pluie)
ce qu’il faut savoir, c’est que lorsqu’il pleut, les abeilles ne peuvent pratiquement pas sortir de la ruche car bien évidemment il est difficile pour elles de voler et surtout elles ne peuvent pas ramener de nectar ou de pollen à la ruche. De ce fait, elles consomment et vident les réserves stockées dans la Ruche très rapidement et comme il n’y a pas de réapprovisionnement, les abeilles se retrouvent très vite sans réserve. Lorsque les abeilles sont en situation de famine, la première des choses qu’elles font au printemps c’est de tuer tous les mâles car ils consomment énormément de réserve dans la Ruche et ne servent pas à grand chose dans la colonie puis la reine baisse progressivement sa ponte et l’essaim ne va pas se développer comme il devrait en cette période de l’année. Dans le pire des cas vous trouvez un tas d’abeilles mortes devant la ruche, et/ou dans la ruche ( voir photo image 1 et 2) ou dans les alvéoles (voir photo image 3)​. Dans ce cas les abeilles meurent de faim la tête dans les alvéoles. Dans d’autres cas, la reine et la moitié de la ruche préfèrent partir et trouver un meilleur endroit (où il y aura plus de nourriture). (voir image 4); je n’ai jamais ramassé autant d’essaim dans les arbres que cette année!
La Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire a émis une alerte de famine dans les ruches dès le mois de mars 2024, de mon côté cela fait plus de 3 mois que je passe régulièrement sur les ruches redonner du miel aux abeilles pour qu’elles aient au moins quelque chose à manger et pour essayer de limiter la casse. Je suis passé au sirop à base de miel eau et sucre de betterave exceptionnellement car je n’ai plus de miel à leur donner.
Aucun miel de printemps (sauf cas de ruches se trouvant exceptionnellement à côté d’une miellé n’ayant pas été touché par les pluies torrentielles) n’a pu être extrait en Pays de la Loire cette année bien évidemment.
actuellement il n’y a strictement aucune goutte de miel dans les ruches et j’espère sincèrement que le soleil, la chaleur va revenir très vite mais d’ores et déjà il ne faudra pas s’attendre à une récolte de miel, s’il y en a une, exceptionnelle.
la seule chose positive de ce problème climatique c’est que cela peut avoir une incidence sur le frelon asiatique car depuis deux mois les reines frelons sont en train de construire leur nid et j’espère qu’elles ont eu aussi des soucis pour trouver leur alimentation (car à cette période de l’année elles n’embêtent pas les abeilles car ce n’est pas le même besoin)
*Quelques chiffres:
Données des précipitations Mois par mois depuis le début de l’année en Loire Atlantique
Février 2024: +75%  Mars 2024 :+49% par rapport à la normale, Avril 2024:  + 42% et Mai 2024: +46% (et le mois n’est pas encore fini). En février, par exemple il a plu 17 jours minimum sur ma ville. Et nous sortions déjà d’un hiver plus que plus vieux et très doux

 

Comment on récupère un essaim?

Tout d’abord, on dégage l ‘essaim des branches ou des objets qui pourraient nous gêner.

Puis on met les abeilles en secouant la branche dans la ruchette. On leur donnera aussi du miel pour qu’elles puissent s’alimenter rapidement et construire de la cire vitale pour que la reine puisse venir pondre des oeufs